De l'autre côté du monde {Terminé}

La porte du hall s’ouvrit pour laisser apparaître une jeune fille dans un drôle d’état, vêtue d’un jean simple, d’un t-shirt qui avait dû être couleur crème, d’une veste noire et d’une grande écharpe carmin. Malgré les efforts évidents de la demoiselle pour rester propre, on pouvait repérer sur sa tenue quelques tâches, des petits trous et autres marques d’usure, traces d’un long voyage. Un sac de toile pendait lamentablement sur son épaule droite, son seul bagage.

En dépit de l’air triste et fatigué de sa tenue vestimentaire, Lacrima était rayonnante. Un bonheur enfantin illuminait son petit visage aux joues rouges. L’air de la mer lui avait donné bonne mine. Mais surtout la joie avait fixé sur sa figure un sourire indélébile. Elle offrait au monde la vue de ses dents blanches. C’est qu’elle était heureuse ! Enfin, elle y était. Depuis des mois qu’elle attendait cet instant, depuis des années qu’elle en rêvait. Elle avait accostée au Nord du Japon il y avait environ une semaine et il lui avait fallu cinq jours pour trouver ce fameux pensionnat.

Alors qu’elle y était, l’euphorie plus forte que la fatigue la maintenait debout. Lacrima ne savait pas exactement quoi faire, où aller. Elle se contentait d’avancer tout doucement, tranquillement. A cette allure, elle aurait peut-être traversé le hall dans cinq bonnes minutes. D’ici là, elle aurait trouvé quoi faire.
Quelle heure était-il ? Lacrima jeta un coup d’œil inutile à sa montre. Elle ne l’avait pas réglée depuis qu’elle était arrivée. L’heure n’est pas la même au Japon qu’en France, décalage horaire.
Il faisait jour, et les lamentations de son estomac lui apprirent qu’il devait être l’heure de manger.

La Rosenblum allait toujours de sa démarche lente, regardant à droite à gauche, telle une parfaite girouette. D’un geste machinal elle dégagea une mèche rebelles qui, en lui tombant sur les yeux, gâchait sa vue. Elle tenta en vain de remettre un peu d’ordre dans sa chevelure toute ébouriffée par le vent. Mais elle abandonna bien vite l’idée de se recoiffer. Autre chose préoccupait Lacrima plus que sa tignasse.
A chaque pas, elle s’attendait à voir surgir un de ces êtres magiques, vampire, ange, démon ou autre. Pour l’instant tout restait calme et désert, pas un chat ne montrait le bout de son nez.

Une fois être arrivée, Maura n'eut pas de mal à trouver sa chambre. Elle s'était déjà installé. Le peu d'affaire qu'elle avait était déjà soigneusement rangées. Son linge dans l'armoire, son sac aussi et ses tonnes de livres posées sur son bureau. Elle avait déjà tout préparée. Et pour la personne qui allait arrivé? C'est pas grave elle aurait qu'a se trouver un autre endroit... Ou elle partagerait sa place à contre cœur...

La brunette pris un de ses livres que sa tutrice lui avait acheter lors d'un de ses nombreux voyage en Europe. Elle le prit, s'allongea sur le lit qui lui était destinée, et se mit à lire. Après une demi-heure de lecture, elle eut mare de rester dans sa chambre. Elle se leva, prit son sabre et referma son bouquin et prenant soin de marquer sa page avec un morceau de tissu. Elle ouvrit la porte et regarda si il n'y avait quelqu'un qui se présentait. Personne... Elle referma le porte à clef, et commença à se balader. Elle arriva devant les escaliers. Une fois encore elle regarda si personne n'y était.Visiblement, personne n'était là. Elle se mit à descendre les escaliers avec une extrême lenteur. Une fois les escaliers descendu, elle aperçut une jeune fille. Elle était arriver depuis quand? Enfin de toute façon ça ne la regardait pas. Elle alla directement vars une chaise qui sortait dont ne sais où. En passant, elle prit juste la peine de faire un mouvement de t^te en guise de "bonjour". Aujourd'hui, elle était de mauvaise humeur. Pourquoi? Quand vous passer 7 heures de trajet pour rester planté pendant 10 minutes à ne rien faire, croyez moi c'est pénible. Même sa tonne de bouquin ne lui avait pas suffit. Elle tourna la tête pour détailler la jeune fille à qui elle avait passé un vent... Ce n'était pas dans ses habitudes de regarder les personnes pendant des heures et des heures,mais cette fille lui paraissait bizarre. Ne lui demander pas pourquoi, elle même ne le sait pas. La jeune fille portait un Jean, T-shirt crème, une veste noire, et une grande écharpe carmin. Maura pour se faire pardonné de ses manières alla la voir et lui demanda de sa voix cristalline:

-Bonjour, Tu attend ici depuis longtemps?

- Bonjour. Non en fait je viens juste d’arriver. Ca doit faire à peine dix minutes que je suis là.

Une fois sa réponse donnée, la jeune fille se permit de détailler à son tour son interllocutrice. Elle la regarda de haut en bas, et ses yeux se figèrent sur le sabre de la brune. Un sabre qui n'éttait pas déguainé, et qui n'allait pas l'être à moi que l'humaine ne veuille s'en prendre à sa vie. La nouvelle vennue semblait étonnée. Pourtant, il y avait des vampires, et qui sait ce qui leur passait par la tête. Maura n'était pas de très bonne humeur, alors il vallait mieu ne pas lui poser trop de question. La jeune inconnue se présenta sous le nom de Lacrima Rosenblum. Lacrima sufirait à Maura. Ce nom lui disait quelque chose. Et pendant 10 bonnes minutes elle se creusa la tête pour savoir où elle avait déjà entendue son nom. Mais, le trous noir, le neant... Rien ne lui revenait à l'esprtit. C'est en regardant la dénomée Lacrima que la brunette se rendit compte qu'elle même ne s'était pas présentée. Même si elle n'avait pas clairement demandé à Maura de se présenter, l'humaine voulait surement connaître son nom. Elle recula de deux petits pas et fit une révérence. En se baissant, son T-shirt se baissa et la jeune fille mit sa main pour que les regards indiscraient ne voient pas sa poitrine. Elle portait un simple T-shirt(qui d'ailleur était un peu trop large pour elle), un Jean troué et une paire de basket. C'était confortable... Une fois relevée, l'adoléscente se présenta à son tour sous le nom de Maura Stroltomn:

-Enchantée, moi je suis Maura. Maura Stroltomn. Mais tu peu m'appellé comme tu le veux.

Quand elle reposa son regard sur l'humaine, Maura se rappela de sa chambre. Sur la porte il y était inscrit: Chambre de Maura stroltomn
Et Lacrima Rosenblum

Elle regarda encore une fois l'humaine et constata qu'elle n'avait qu'un bagage. Tant mieux, pas besoin de s'encombrer inutilement. Leur chambre allait pouvoir réster rangée comme l'élémentaliste l'avait organisée. L'adoléscente semblait comme elle. Une personne que l'on ne remarque pas trop, assez discrète. Elles allaient bien s'entendre, enfin, c'est se qu'espérait Maura. Voillant que Lacrima ne lachait pas son sabre du regard, elle eut l'idée de le lui tendre en disant:

-Tient, tu veux essayer?

Maura Stroltomn. Elle l’appellerait donc Maura.
C’est avec une révérence que Maura se présenta. C’était une jolie manière de décliner son identité, mais Lacrima n’avait pas fait tant de cérémonie. Peut-être qu’elle aurait dû ? Elle se demandait si sa façon de donner son nom sans s’incliner n’était pas malpolie au Japon. Les coutumes ne sont pas les mêmes ici qu’en Europe.

Cependant Maura ne semblait pas vexée le moins du monde. C’est même sympathiquement qu’elle tendit son sabre à Lacrima. Cette dernière ne put s’empêcher d’accepter la proposition, mais cette fois sans oublier les bonnes manières. C’est donc avec une révérence que la jeune fille remercia Maura :

Ceci dit, elle empoigna le sabre, d’une main d’abord fébrile et légèrement tremblante. Une petite lueur illumina un instant ses yeux tandis que ses lèvres dessinaient un mince sourire. Waouh ! C’est la première fois qu’elle touchait un sabre, un vrai ! Pas un en plastique comme on en trouve dans les rayons de jouets des magasins. Celui-ci était beaucoup plus beau, un peu plus lourd aussi. Sa poigne se fit plus ferme.


Question inutile et qui n’attendait pas vraiment de réponse, puisqu’elle était évidente. Lacrima ne sortit pas le sabre de son fourreau. D’abord elle n’en avait pas forcément la permission, ensuite elle ne savait pas dégainer, pas plus qu’elle ne savait manier l’arme. Elle se contenta donc de faire tourner le sabre entre ses mains, de regarder les petits détails. Puis, l’air satisfaite, elle le tendit à Maura, en lui posant tout de même cette question qu’elle se posait depuis un instant :

Pas en France du moins. Elle n’était même pas sûre que se balader avec un sabre était permis. Mais enfin, Lacrima et la loi… Bref, pour cette petite citoyenne de la banlieue parisienne, une personne se promenant avec un sabre restait un événement quelque peu insolite.

Alors qu’elle attendait la réponse, son sac lui glissa légèrement de l’épaule. Elle le remit en place d’un simple geste. Ce léger incident lui rappela néanmoins qu’elle devrait se repérer, puis s’installer dans ce lycée qui serait sa nouvelle maison. Maura pourrait sans doute la renseigner. Bah…elle verrait bien plus tard.

[HJ: Désolée, c'est nul... xp]

[mais nan t'inquet pas, c'est trop bien !]

Lacrima, en voillant que Maura lui tendait son arme eut l'air toute exité. Avant de le prensre dans ses mains, elle remercia l'élémentaliste en lui rendant sa évérence. Cette action eut le prix d'un sourire sur le visage de la brune. Elle pencha la tête et donna son sabre à Lacrima. Celle-ci empoigna le sabre d'une main tremblante et un peu ésitante. Une lueur vint envaillir le yeux de l'adolescente le temps d'un instant. Ses lèvres elles, furent envahie par un mince sourir.

Visiblement, c'était la première fois que l'humaine prenait un sabre en main. Enfin, un vrai sabre. Elle avait surment dû jouer avec des sabres en plastiques. Mais la différence était flagrande. Tout d'abord, le poids. C'était la plus grosse différence, puis ensuite les décorations, et biensure le tranchant. Mais Lacrima n'eut pas le plaisir de le remarquer. Elle ne le déguaina même pas, ce qui étonna Maura. Elle ne lui avait pa donné son accord, c'est vrai. Mais elle ne lui aurait pas dit non. Enfin, ça ne devait pas vraiment interesser l'humaine. Elle laissa donc continuer sa découverte à Lacrima.

- Il est joli. C’est vraiment un vrai sabre ?

Question plutôt stupide, mais Maura se donna la paine de répondre. Un "oui" se fit entendre. Elle détourna le regard de la jeune fille qui se trouvait en face d'elle. Elle regarda tout ce qui se trouvait autour d'elle, c'est à dire pas grand chose. C'est d'un air satisfat que Lacrima rendit son sabre à Maura et posa une question qui lui brulait les lèvre depuis fort longtemps.

-Merci. Mais, à quoi il te sert exactement ? Parce que, je veux dire… c’est pas tous les jours qu’on croise quelqu’un avec un sabre à la ceinture

-Eh bien, d'habitude je ne le prend que si je vais à mes cours de combats, mais ces temps si j'ai prix l'habitude de le prendre partoyt avc moi. Surtout que, il y a des vampires. Et qui sait se qui leur passe par la tête. Je n'ai jamais vécu avec quelqu'n de leur race donc je suis sur mes gardes...

Mais, c'est vrai qu'en ce moment Maura était peu être"trop" sur ses gardes. Elle se baladait de partout avec, et même quand elle allait au toilet. Enfin bref, passon. ne fois sa réponse prononcé, la brunette reprit sa vieille habitude: fixer les gens. C'est donc sans aucune gêne qu'elle se remit à regarder son interlocutrice. Le sac de celle-ci lui glissa de l'épaule. Mais elle le replace d'un mouvement bref. Elle replaça son bras le long du corps et attendit. Maura elle ne baissait pas son regard. Ca devait être agassant, mais Maura ne pouvait pas s'en empêcher. Au but de quelques instants elle relacha son regard et fut tenté de se replonger dans sa lecture. Elle laissa un soufle d'agassement lui échapper et brisa la glace qui commençait à faire face.

-Autrement... Tu sais faire quoi?


[désolé pur la nullité de mes textes, et désolé si y à des fautes mais j dois y aller ...]

[HJ: t'en fait pas pour tes textes, vu la qualité des miens j'ai pas grand chose à dire ^^]

C’était donc vrai. Il y avait bien des vampires ! Elle n’avait pas fait tout ce chemin pour rien. Une nouvelle fois, une expression de joie enfantine s’afficha sur le visage de Lacrima. Mais devait-elle les craindre plutôt que de se réjouir ? Maura préférait rester sur ses gardes, il y avait peut-être donc un danger. C’est vrai que les vampires étaient souvent décrits comme des êtres de la nuit maléfiques, qui prennent plaisir à martyriser les simples mortels. Mais ce n’était que des légendes, les vrais vampires étaient sûrement plus gentils… ou pas.

Là encore un flot de question noya l’esprit de Lacrima. Elle n’en posa pourtant aucune, prise de nouveau par ce sentiment de malaise. Maura avait recommencé à l’examiner sans la moindre gêne. Le regard fixé sur Lacrima lui interdisait de bouger. Elle osait à peine respirer. Comme elle se sentait mal quand on la regardait, elle se trouvait soudain ridicule. Le silence s’établit. Puis, au bout d’un instant qui parut à la jeune fille une éternité, Maura brisa la glace en posant à son tour une question.

Une question qui laissa Lacrima quelque peu perplexe. Que savait-elle faire ? Mais tout plein de chose, et rien à la fois. Vraiment elle ne savait pas quoi répondre ; elle n’avait pas de don, de talent particulier. Sa mère ne l’avait jamais inscrite dans aucun club, elle n’avait pratiqué aucun sport plus qu’un autre. Bref, elle ne savait pas quoi dire. Elle bafouilla une réponse à moitié compréhensible.

De nouveau Lacrima se sentit ridicule. Non décidément, elle ne savait rien faire. Et il avait fallu attendre 16 ans que Maura lui pose la question pour qu’elle s’en rende compte. Enfin. Pour détourner l’attention de sa petite personne, Lacrima s’empressa de retourner la question à Maura :

Il y a des jours, on ne sait vraiment pas quoi dire. Ainsi Lacrima de demander :

Elle en arrivait à se désespérer elle-même. Quelle maladresse chaque fois qu’elle parle avec des inconnus !

Aparament,le petit tour de Maura avait bien marché. Elle avait réussi... Lacrima se sentai gêné. A croire qu'aujourd'hui Maura trouvait un malin plaisir à mettre les gens dans l'embara... Elle eut un sourire qui disparut aussi rapidement qu'il était arrivé. Lacrima bafouilla une réponse que l'élémentaliste eut du mal à déchifrer.

- Eh bien, c'est-à-dire… Je sais faire plein de trucs, comme tout le monde. J’ai pas d’activité particulière, mais je suis assez débrouillarde et en général je m’en sors à peu près partout… hem…

Maura rigola interieurement. La jeune fille était rigolotte. La brunette laissa sa tête basculé sur le côté. Puis en arrière et la replaça en se frotant les yeux. Elle aimait faire des gestes bizarres... Enfin, elle était plus ou moin étrange, après tout, ne jamais voir l'exteriur l'avait peut être rendue folle... En tout cas, ça ne l'avait pas rendut très doué. Il n'y a qu'a voir la façon dont elle s'y est prise pour prendre un taxi... Enfin, il vaut mieux ne pas en parler.

Après quelques secondes, Lacrima détourna l'intention sur Maura, surement pour évité de se ridiculiser... Pourtant, Maura aurait préféré ne pas parler d'elle.

- Toi tu dois savoir faire plein de choses aussi.. Par exemple manier le sabre. Tu prends des cours de combat, tu dois bien te débrouiller. Tu pourras peut-être ma faire une petite démonstration. Sauf si t’as pas envie.

Maura sourit puis répondit de sa voix cristalline à la question que lui avait posé Lacrima.

-Oui, il n'y à pas de problème, je pourait te faire des démonstrations. Autrement, à par me battre et lire dans mon coin je ne sais pas faire grand chose.

Ce qu'elle dit n'était pas totallement vrai... Elle savait parfaitement parler 5 autre langues, faire les taches ménagère, jouer du piano, et des choses insignifiantes. Mais biensûre elle savait plus ou moin controler ses pouvoirs. Quoi que... En ce moment, elle avait quelques problèmes à cause du stresse. Elle se remit à regarder Lacrima, mais cette fois, avec un regard moin lourd qu'au par avant. Celui d'un enfant devant sa star préféré, un regard émerveillé. Pourquoi? Aucune idée, il faudra lui demander...

Une nouvelle fois, c'est Lacrima qui parla la première, rompant ainsi le silence qui régnait dans la salle. Elle demanda à la brunette si elle était là depuis longtemps. Maura réfléchit un instant et lui donna sa réponse. Sa voix prit une intonation bizare, un peu comme si elle s'endormait, mais elle ne l'avait pas fait exprès.

- Nan, je suis là que depuis une petite heure. Je n'ai pas fais grand chose... Et donc, je ne m'y repère pas vraiment... Hihi.

Maura s'avança vers la porte s'étira. Elle regarda l'exterieur... Il faisait sans doute froid. Cette hypothèse fut confirmer par un courant d'air froid, qui fit frissoner Maura. Elle tira sut son T-shirt et se reit face à Lacrima. Ce serait peu être temps de lui avouer qu'elle son dans la même chambre... Non, tout compte fait, elle le serait plus tard...


[désolé j'ai pas d'inspi']

Maura accueillit la réponse bafouillée avec un drôle de mouvement de tête. Lacrima trouvait décidément que cette fille était un peu bizarre. Puis elle avait l’impression désagréable qu’elle se moquait d’elle, qu’elle prenait un malin plaisir à la mettre mal à l’aise. Elle haussa un sourcil, puis ravala un soupir ; elle non plus ne devait pas avoir l’air parfaitement normal avec ses fringue tâchés, déchirés et ses réponses esquivées et incompréhensibles.

La jeune fille tenta une nouvelle fois de remettre un peu d’ordre dans sa chevelure qui commençait à sérieusement ressembler à la crinière d’un animal sauvage. Maura devait bien rire intérieurement. Lacrima haussa les épaules ; elle se fichait en fait pas mal de ce qu’on pouvait penser. Du moment qu’elle était heureuse, le reste n’avait aucune importance. Et elle l’était. Voilà sans doute la raison pour laquelle son sourire restait tenacement suspendu à ses lèvres.

En dépit de sa tête de manche à balai, Maura voulait bien lui faire une et même plusieurs démonstrations. Cette idée emballait Lacrima, mais une chose en cet instant lui faisait plus envie qu’une jolie démonstration : une douche d’eau bien chaude. Comme Maura avait pu le constater en s’approchant de la porte, l’air était plutôt frais et Lacrima qui s’était traîné dehors depuis le petit matin ne rêvait que d’un bon bain.

Maura aussi était une nouvelle venue, mais elle était visiblement déjà bien installée. Elle ne portait aucun bagage et semblait être dans un état impeccable. Son jean était certes troué, mais il s’agissait d’un effet de style et non pas d’usure. Lacrima en déduit que Maura, bien qu’elle ne sache pas encore très bien se repérer, avait trouvé les chambres.

Un petit rire accompagna ses dernières paroles, alors que Lacrima passait sa main dans ses cheveux. Puis une protestation de son estomac lui rappela qu’elle avait tout autant besoin de manger que de prendre une douche. Mais avant de s’occuper de son ventre, elle se souvint d’un petit détail, qu’il fallait régler avant tout.

Car c’était tout de même un lycée, et peut-être qu’on ne pouvait pas entrer et se déclarer chez soi aussi simplement. Lacrima n’avait pas la moindre idée de comment s’organisait une école, faute d’y avoir jamais été.

Elle ne voulait surtout pas la déranger.

Maura se retourna face au sa nouvelle amie. Les méchancetés, STOP! On passe au chose serieuse. Hum Hum... Maura adressa un sourire timide à l'humaine, puis se raprocha une fois de plus de Lacrima. Celle-ci reprit la parole pour demander à l'élémentaliste si elle avait trouvé les chambres. Aparement, elle avait besoin d'une bonne douche. Ou du moin c'est ce qu'elle précisa... Ces paroles furent accompagnée d'un petit rire très féminin. Maura acquiesça puis le ventre de Lacrima se fit remarquer en un petit bruit qui fit sourire Maura. La jeune fille qui ce trouvait en face d'elle se gratta le derière du crane. Dans cette position, Lacrima lui rapellait beaucoup Drea, une jeune fille qu habitait avec elle au manoir. Elles avaient la même gestuelle, et semblaient avoir le même caractère. C'est sans doute pour cela que Maura trouvait Lacrima si attachante...
Cette dernière posa une question de plus, une question à la quelle Maura n'avait pas vraiment de réponse. Maura aussa les épaules et répondit simplement d'une voix enroué:

-Et bien, pour ma part je me suis juste installer, donc tu à le temps de prendre une douche et un casse croute. Et si ça te dis aussi, on pourra y aller ensemble vu qu'on est colocataire.

Maura lui sourit et se gratta à son tour le crane. Un petit rire nerveux pour finir le tout et Hop! Voila, Maura paraissait d'une imbécil accomplie. Elle soupira et s'excusa d'une petite voix. Sans attendre aucune réponse de la part de l'humaine, elle prit la main de Lacrima et commença à aller courir dans les escaliers sans lacher la main de son amie. Décidément, elle devait vraiment être malade. Ca ne lui ressemblait absolument pas...

Pas besoin de passer par l’administration, un problème à régler en moins. Lacrima n’avait pas une envi folle de se pointer dans un quelconque bureau pour remplir de la paperasse ou répondre à des questions. C’était donc direction tout droit vers la chambre ; une chambre qu’apparemment elle partageait avec Maura puisque celle-ci venait de dire qu’elles étaient colocataires. Lacrima aurait bien eu une petite question à poser (encore une), mais elle n’en eu pas le temps.

Avant même qu’elle ait eu le temps de dire « ouf », elle se trouvait à galoper derrière Maura dans les escaliers. Sans prévenir la jeune fille lui avait empoigné la main et entraînée dans sa course. Lacrima suivait, mais elle se laissait tirer plus qu’elle ne courait. Deux ou trois fois elle faillit trébucher sur une marche, mais elle se rattrapait toujours avant que son nez ne rencontre le sol. Arrivée au haut de l’escalier, elle arrêta Maura, en lui retenant gentiment la main.

Un petit rire pour accompagner ses paroles. Lacrima au contraire était (très) fatiguée. Elle reprenait doucement son souffle après son petit footing improvisé. C’est que depuis un moment, elle faisait de gros efforts pour rester sur ses jambes. L’excitation d’être enfin arrivée la maintenait debout, mais elle ne se sentait pas capable de courir encore plus longtemps. Après s’être lavée, avoir mangé un bout, il lui faudrait un peu de repos. Elle en trouverait sûrement dans sa chambre qu’elle imaginait déjà très accueillante et confortable. Sa chambre qu’elle partagerait d’ailleurs avec Maura.

Encore une petite foule de question. Maura devait s’y être habituée. Maura qui d’ailleurs avait subitement changée. Elle ne semblait plus être une froide moqueuse, mais plutôt une petite fille à l’air sympathique et presque simplet. Mais ce changement, si soudain qu’il fut, rassurait Lacrima. Elle préférait une colocataire joyeuse, qui riait avec une main derrière la tête et qui l’entraînait en courant dans les escaliers plutôt qu’une tête de boudin jamais contente.

Après avoir finit leur "course folle", les deux filles reprirent leur souflle en haut de l'escalier. Enfin, Maura n'en eut pas vraiment besoin, c'était surtout Lacrima. La brunette avait l'habitude de faire ça avec Drea, mais elle se suprit elle même. Habituellement la brunette était à la place de Lacrima, et à sa place se trouvait Une petite blonde aux yeux vert du nom de Drea... Enfin, sans importance. Donc, une fois arrivée en haut des marches, Lacrima dit une gentille petite phrase à Maura et les deux adolésecentes se mirent à rigoler ensemble. Maura toussota un peu et accompagna Lacrima jusqu'au douche. Celle ci en prix une pendant que l'élémentaliste continua à lire son livre. Une fois l'humaine douchée, les deux fillettes partirent en direction du refectoire et mangèrent un bout. Maura se joinnit au repas car son estomac aussi avait fait son apparition... Les deux ado' discutèrent tout en mangeant et Lacrima recommença à poser unepetite série de question. Cela ne gênait absolument pas Maura qui avait l'habitude...

- Au fait, t’as bien dit qu’on est colocataire. Mais comment tu le sais ? Et on est beaucoup dans une chambre ou juste deux ?

-Eh bien, sur la porte de notre chambre il y avait marqué nos noms. Et, je cois qu'on est que toute les deux.

Maura hésita un instant de lui parler de ses petits problème de somnabulisme, puis decida de la prévenir. On ne sais jamais, si elle refaisait une crise... Ce serait embarassant. Elle prit la voix la plus petite qu'elle pouvait, et dit:

-Euh, offet, je... je fais des...des... descrisesdesomnembulisme...

La dernière partie de la phrase était impossible à déchifrer. Comme vous l'aurez compris, Maura était assez complexé par ça. Et elle n'avait pas réussi à cracher le morceau. De sa peau habituellement pale, elle était devenue rouge pivoine. Elle ne savait pas où se cacher....