• Votre PersonnageNom: Eäron
Prénom: Sariël
Âge réel: Âge précis inconnu, supérieur à 800 ans.
Race: Vampire
Nom d'emprunt: Hisaki
Prénom d'emprunt: Ayanami
Âge apparent: On lui donne entre 20 et 30 années physiques.
Armes/Pouvoirs:
Capacités physiques et compétences Vampiriques.
Utilisation de magie occulte / arcanique, ténèbres.
Lames fines / couteaux de lancé aussi utilisé au corps à corps.
Pistolet 7 coups, calibre 13mm.
Prédéfinis / Vacant?:Métier: Professeur remplaçant de défense et combat physico-magique. Identité d'emprunt utilisée principalement dans ce job.
Type de logement: Appartement dans la ville dans lequel Sariël loge le plus souvent, bien qu'il lui arrive aussi d'utiliser une des chambres réservés au personnel du pensionnat.
[Précision : Il n'y a absolument pas besoin de créer de chambre pour Sariël dans le lycée, je me débrouillerais / ferait sans, c'était plutôt pour des cas exceptionnels xD).
Description Morale: Physique extériorisant à merveille l’image que Sariël donne de lui, sa simple apparence suffit bien souvent à faire comprendre que notre Vampire est quelqu’un de particulièrement froid, n’exprimant que peu souvent ses idées ou émotions, tout en parlant encore moi de lui ou de son passé. Renfermé et solitaire, il n’est pas rare de le voir trainer seul dans toute sorte de lieu où il peut lui arriver de profiter d’un instant de silence, admirer ce qui s’offre à son regard glacial, ou simplement prendre le temps de sentir le vent glisser sur sa peau… Personnalité froide capable de profiter du plus banal des instants.
Bon ou mauvais, il ne s’agit pas là de qualificatifs que l’on peut associer à ce sombre personnage. En effet, il n’agit que par intérêt, ou de manières peu communes. Froideur et façade sont bien souvent à l’honneur, alors qu’il lui arrive à nombreuse reprise de provoquer la haine, ou autre sentiment chez des personnes qu’il cherche à faire avancer dans un sens ou un autre. Principe basique de ce qu’on pourrait comparer à de la psychologie inversée, hormis que notre buveur de sang n’a jamais prit la peine de désigner ses méthodes d’un terme ou d’un autre, ni même qu’il ne se fatigue à les vanter, ne faisant qu’attiser cette obscurité planant autour de lui.
Relativement inexpressif aussi bien dans ses faits que par l’expression de ses traits, le terme de glaçon sied à merveille à Sariël, dont le visage n’a pour seule expression récurrente qu’un regard vide et un teint pâle, figé sans extérioriser la moindre émotion. Sans cœur ? On peut se plaire à l’appeler ainsi, chose qui concorde alors parfaitement avec cet aspect qu’il affiche quotidiennement.
Imprévisible, le fait qu’il n’extériorise pas ces ressentis rend impossible de prévoir sa réaction face à toute sorte de faits et gestes… De plus, il n’aurait pas le moindre mal à rester de marbre, même face à la pire de toutes les tortures réalisées sous ses yeux. Quel intérêt aurait-il à intervenir, s’il n’y trouve pas le sien avant tout. Egoïsme ? C’est du moins ce qu’il montre à ceux qui ne voit que ce qu’il affiche de lui. Mais… Encore une fois, ceci lui est parfaitement égal. Encore et toujours cette indifférence froide…
Face à la mort, Sariël est encore une fois parfaitement glacial. Les portes de l’Enfers ne sont plus chose qu’il craint, aussi bien pour sa propre personne que le fait de les voir emporter une personne innocente… Peut-être simplement car il considère encore la mort comme une libération après une vie de souffrance… Un soulagement qui avance irrémédiablement au fil du temps, venant arracher un dernier souffle à ceux qui croisent son chemin.
Noble d’attitude et très sûr de lui, le Vampire ne doute absolument pas de ses propres capacités forgées au fil des siècles. Cependant, l’orgueil est une chose qu’il a abandonnée depuis longtemps, ayant déjà oublié la possibilité même de sous estimer une personne, comme de la surestimer. A ses yeux, les capacités d’une personne ne sont que celle qu’il peut lui voir. Rien d’autre. Voilà pourquoi il ne se fit plus aux rumeurs et autres ragots depuis bien des années… La stupidité humaine est chose qu’il a eut l’occasion de fréquenter.
Misanthrope ? Il le laisse du moins penser, par son isolement, ou sa froideur face à quelconque être qui se présente à lui. Pourtant, parler de mépris à l’égard des autres serait exagéré. En effet, faudrait-il encore que se mépris ait déjà été montré…
Sentiments ou autres ressentis inutiles noyés depuis longtemps, c’est cette capacité à se débarrasser entièrement de ces émotions et d’en faire abstraction qui à offert à Sariël cette froideur. Cependant, cela ne l’empêche pourtant pas, lors de rares élans de bontés, de se montrer bien moins noir qu’il se plait à laisser penser… Sans pour autant que cela sorte de cette froideur extrême qu’il exprime interminablement.
Un glaçon, dont la personnalité réelle est parfaitement illisible… Seule l’image que donne Sariël de lui est vraiment sondable, alors que la vraie personnalité du Vampire reste un mystère entier… Mystère qui ne pourrait être élucidé en simplement quelques lignes.
Description Physique: Silhouette fine et élancée, alors que se regard vitreux vous transperce. Vous pouvez le fuir, vous pouvez le cacher. Mais ce simple regard semble lire au plus profond de votre âme, sans pourtant vous exprimer la moindre émotion en retour… Vide de toute expression, ce regard ne peu que vous arracher ce que vous cherchez à cacher.
D’allure générale, Sariël possède un corps tout à fait normal. Relativement élancé, il ne mesure qu’un simple mètre 84 pour une silhouette qui peut sembler légèrement plus mince que la moyenne. Musculature légère et finement ciselée, il est extrêmement loin des corps d’athlète de haut niveau, et ce contente sans le moindre mal de cette apparence. De plus, force est de constater que ses capacités physiques ne semble pas proportionnelles à sa simple apparence… Quoi de plus naturel pour une créature inhumaine ?
Cascade indomptée de mèches glissant le long de sa nuque ou se perdant sur son front, la chevelure d’ébène du Vampire est en effet tout sauf ordonnée. Très légèrement ondulées, les mèches noires corbeau du jeune homme – physiquement parlant – tombent pour la plupart au niveau de son regard, masquant notamment une partie d’un cache œil de cuir, lui-même cousu à vif dans la peau de Sariël, par de simple fil de couleur similaire à celle de l’épais lambeau de cuir. Son œil droit ainsi masqué, on pourrait sans mal parler de borgne pour désigner notre froid personnage, mais peu s’y plaisent. Du moins, jusqu’à maintenant.
Passant à son œil encore visible, il est aisé de remarquer cette couleur bleu glacé possédée par l’iris inexpressive du Vampire. Regard peu commun par sa froideur et sa passivité, il n’exprime nullement d’émotion autre que celle d’offrir un frisson glacial et une impression de vide infini à celui qui le fixe, la désagréable sensation d’être transpercé, mit à nu par ce regard devenant bien vite envahissante pour beaucoup. Dernier détail fortement lié au regard de l’œil unique de Sariël, on peut remarquer des cernes très marquées, accentuant une impression de fatigue maladive lisible sur son visage. De plus, tout le pourtour noircit de son œil ne fait que renforcer la sombre image de lui qu’il extériorise à merveille…
On remarque ensuite sur le visage de notre sombre créature nocturne un teint extrêmement pâle. Anormalement pâle. De manière générale, sa peau semble blanchie, quelque soit le temps. Teint maladif faisant douter de l’état physique du Vampire, il n’en est que pire lorsqu’il décide de ne plus s’offrir à la lumière chaude du soleil le temps de quelques jours. On le retrouve alors bien vite avec un teint parfaitement blanc, pouvant aussi bien faire penser à une fine pellicule de porcelaine qu’au visage d’un défunt… L’impression désagréable se dégageant alors de l’aspect physique de Sariël prenant généralement deux à trois jours avant de redevenir correcte, sans pour autant que son teint soit revenu à sa normale.
Continuant sur la physiologie du Vampire, on constate deux anneaux étroits à son oreille gauche, l’un enlacé autour de son lobe, l’autre se trouvant à mi-hauteur sur son organe auditif. Simple accessoire physique peu exprimé, puisqu’il ne s’agit là que de boucles fines et discrètes. Pour ce qui est des quelques détails restants sur son visage, on peut noter un nez relativement fin et peu exprimé sur son visage, et des lèvres suivant le même modèle, bien que quand à elle masquée pour le plus clair de leur temps par la tenue choisie par Sariël… Chose que nous allons justement évoquer dès à présent.
Simple haut noir et classique, par-dessus lequel notre Vampire revêt une tenue des moins communes… En effet, vêtement de cuir noir couvrant la totalité de son buste, le haut col parcouru de lanière de cet étrange haut monte assez haut pour cacher tout le bas du visage de Sariël. Epaulette placée sur la partie gauche de cette tenue, un simple cachet métallique la retient à l’ensemble du vêtement. Manches longues, pouvant vaguement faire penser à celle d’une camisole fraichement forcée, cette comparaison ne joue pas vraiment en faveur des goûts… Etranges, du Vampire. Pour ce qui est de son bas, le sinistre buveur de sang se contente de revêtir un pantalon classique, entièrement noir, le tout s’assortissant à merveille avec son allure sombre. Pouvant prendre la peine de revêtir diverses vestes ou manteau par-dessus cette tenue, toujours est-il qu’il n’en prend parfois même pas la peine, marchant dans les rues noires de la ville dans cet accoutrement… Plutôt sinistre.
Restant sur les tenues vestimentaires générales de Sariël – celui-ci ne portant pas tout le temps les mêmes choses – on peut aussi évoquer ce qu’on pourrait appeler… Tenue de travail, tout comme on pourrait la nommer plus simplement, tenue ‘normale’, ou classique. Chose assez rassurante lorsqu’on comprend ainsi qu’il ne porte pas la tenue précédement citée à tout bout de champ… Cependant, il est à noter que celle-ci se trouve parfois fidèlement sous ce genre de tenue plus ‘commune’ qu’il arbore notamment pour aller en ville, ou simplement faire cours…
Fin pull noir par-dessus lequel il enfile bien souvent une veste, notre Vampire est loin de chercher tenues compliquées. Pouvant parfois porter bague ou autre accessoire à ses fines mains allongées, cela n’est cependant pas rare de voir ces mains dépourvues de tous bijoux, ses bras simplement recouverts de longues manches noires, respectant cette tenue uniforme en matière de couleur. En effet, c’est sans surprise qu’on retrouve un pantalon, et un manteau optionnel tout aussi sombre sur les épaules de Sariël… Il est à noter que les cols relevés de ses vestes ou les écharpes sont des choses qu’on peut retrouver chez lui, ayant prit l’habitude, comme cité plus haut, de masquer ses lèvres ou la totalité du bas de son visage…
Histoire: 
Février 1250 Il neige… Je me demande combien d’hiver j’ai déjà vécu.
J’ai complètement perdu la notion du temps. Je ne sais même plus quand je suis né. Il faut dire, maman m’empêche de sortir depuis mon plus jeune âge… Au fond, je sais que j’attends. Je ne sais pas quoi, mais j’attends simplement.
Oh, j’ai trouvé ce carnet de note dans le grenier, ce matin. Il est tout poussiéreux, mais… Je pourrais enfin échanger avec quelqu’un toutes ses idées qui m’écrasent.
Avril 1251 Maman à lever une arme sur moi. Un couteau de cuisine.
Je ne sais pas comment elle a pu le trouver, nous n’avons jamais mangé. Ce n’est qu’un plaisir dont nous nous sommes passés, non ? Je n’en ai jamais ressentit le besoin. Pourtant, le couteau était bien là. Elle s’est jetée sur moi en hurlant, tentant d’abattre la lame… Puis, elle s’est stoppée. Elle s’est violement pliée sur elle-même, transperçant son estomac de sa lame.
Je ne sais pas ce qui c’est passé. C’est comme si… Elle était incapable de faire couler mon sang. Pourtant, je sais qu’elle a voulu me tuer.
Pourquoi ai-je si mal alors qu’elle ne m’a pas touchée… ?
Juillet 1251 Je suis partit. Elle n’était pas sortie depuis des jours et des jours.
Elle viendra sans doute me chercher en hurlant dès qu’elle verra que j’ai disparut…
Le monde est bien différent de ce que j’ai vu jusqu’à maintenant. Des personnes qui se pressent dans des allées plus ou moins étroites, toutes bien vêtues ou arborant de rayonnants sourires. Pourquoi sont-ils aussi joyeux ? Qui a-t-il de si agréable à déambuler dans ce lieu ?
Août 1251Je ne sais pas ce qui c’est passé… Maman…
Elle est finalement venue me chercher, mais les habitants se sont dressés contre elle… Ils l’ont traitée de monstre… Elle leur a rétorqué que ce n’était pas elle le vrai monstre, et j’ai sentit son regard se poser sur moi, bien que je sois caché. Mais… Mais… Ils se sont jetés sur elle. Ce liquide rouge… Il m’a fait frémir à peine son odeur est-elle venue à moi… Maman avait beau être blessée, elle restait debout… Jusqu’à ce qu’une lame la transperce. Elle a craché du sang, et… Ils ont allumés un grand feu… Et elle a éclatée de rire, hurlant… Hurlant sans fin… Ses mots résonnent encore dans ma tête, alors qu’elle blasphémait dans une folie infernale…
Février 1254 Cela fait maintenant 3 ans, hein…
Je n’avais pas osé réécrire dans ce journal depuis se jour. Après tout ceci, un homme et sa fille sont venu me trouver, alors que j’étais resté immobile et tétanisé depuis plus d’une semaine, sans savoir où aller… Ils m’ont prit avec eux, sans même que je ne réagisse.
Je n’ai pas eut l’occasion de revoir couler ce liquide rouge, mais… Son odeur hante encore mon esprit. Son souvenir creuse mon estomac, alors que mes lèvres s’entrouvrent dans un filet d’envie. Suis-je vraiment… Un monstre ?
Mars 1255 Catharina et son père sont vraiment des personnes gentilles…
Cela fait déjà 4 années qu’ils me logent et gardent avec eux sans que je ne puisse les dédommager. Je songe à prendre un travail afin de contribuer à la vie de la maison…
Catharina et moi allons régulièrement marcher, et nous rions souvent ensemble. Je me sens bien mieux qu’enfermé dans ce manoir, mais… Je me demande toujours si j’ai ma place ici.
Un monstre… Lui suis-je vraiment ? Suis-je dangereux, bien que je ne veuille pas de mal ?
Des cauchemars reviennent me hanter régulièrement, où je revois ma mère, son sang… Ses mots reviennent lacérer mes tympans, alors que je me réveille souvent en sursaut…
Octobre 1255 Mes cauchemars persistent… Mais j’ai peur d’avoir impliqué Catharina.
Hier soir, elle c’est jeté à mon cou à peine me suis-je réveillé en sueur. Savait-elle pour mes cauchemars, ou a-t-elle prit peur ? J’ai pu sentir ses larmes dévaler sur ma peau nue, alors que ses doigts m’avaient fermement agrippé. Ses lèvres sont venu se poser sur les mienne, sans que je puisse expliquer ce que j’ai ressentit… Mon cœur s’est resserré, alors que j’ai passé la nuit à la réconforter…
Elle semble maintenant beaucoup plus proche et inquiète, mais n’hésite plus à venir partager ses inquiétudes ou contrariété. Elle semble s’être particulièrement bien remise de la mort de son père… Mais puis-je vraiment m’occuper d’elle, seul ?
Mai 1256Le sang… Pourquoi me procure-t-il de tels frissons ?
Catharina c’est coupée aujourd’hui, et j’ai eut l’occasion de retrouver ce liquide pourpre… Sa simple vue me fait frémir, sans que je ne puis me l’expliquer… Pourquoi me fait-il ressentir une telle envie ? Je n’arrive pas à me sortir ce doux liquide dévalant sa peau tendre de la tête…
Janvier 1257 Je… Je… Catharina…
Je… Son cou… Je l’ai… Pourquoi ?
Je n’ai pas su me contrôler… Mes canines… Son sang…
J’en ai encore le goût… Pourquoi… Catharina…
Je… T’ai-je vraiment tuée ?
Catharina…
Décembre 1259 Combien de temps c’est-il écoulé…
Quelques jours ? Des siècles ? Ou quelques heures… Sommes-nous toujours en 752 ? Où était-ce en 1639…
Ce squelette est à présent ma seule compagnie, alors que je continue à murmurer désespérément son nom… Mon corps réclame du sang. Je veux du sang… Je veux… Me nourrir…
Je les entends qui s’approchent de cette demeure… Viennent-ils pour moi ? Haha… Je… Je… Je veux leur sang… Tout serait tellement plus simple s’ils me tuaient…
Janvier 1260 Son œil roule sur le sol… Mes mains sont couvertes de sang…
Le sang coule sur mon menton, alors que l’odeur putride de la mort emplie la pièce… Fourches et flammes, ils ont voulus me tuer… Me traitant de monstre, encore une fois. Ont-ils raison ? Suis-je comme mère ?
Je ne serais dire combien de temps c’est écoulé… Dehors, la neige à prit la teinte du sang, alors que les corps démembrés et sanguinolents s’entassent dans chaque pièce.
Fuir… Peut-être devrais-je simplement fuir… Mais… Ne vont-ils pas me donner la chasse… ? L’œil arraché craque sous ma semelle, avant d’éclater en éclat… Je n’éprouve pas le moindre haut le cœur… Ma soif de sang est calmée… Réfléchir… Fuir…
Juillet 1265Depuis combien de temps suis-je obligé de me cacher dans la peur… ?
J’ai élu domaine dans une vieille église abandonnée depuis des années, assez loin du village pour que je ne sache y retourner. Tout le monde meurt autour de moi… Seul le sang se répand inlassablement…
Des reliques, des livres, des décorations tout autour de moi… Le temps passe-t-il vraiment dehors ? Combien de temps… Combien devrais-je attendre ? Cela ne fait-il pas déjà trop longtemps que j’attends sans but… Un livre… Peut-être devrais-je simplement lire et me taire…
Mai 1266 Le sang…
Son besoin est de plus en plus fort… Son appel irrésistible…
J’ai eu l’occasion d’observer les lumières d’une ville a quelques mètres d’ici…
Je ne veux pas mordre, mais… Pourrais-je résister à son envie… Juste quelques gouttes…
Août 1318 Tout est noir
Haha… Où… Qui… Quand… Je… Je ne sais plus… Haha… Ha…
Je… Je veux sortir… J’en ai assez… Sauvez-moi de cette folie… Je ne veux…
Janvier 1374 Depuis ces nombreuses années, j’ai eu l’occasion de me fonder une nouvelle vie.
Mes envies de sang sont relativement maîtrisées, bien que ce liquide pourpre doive, pour ce faire, couler de manière régulière dans ma gorge…
L’Italie. Un beau pays pour reprendre une vie… Si seulement tout pouvait aller bien…
Ils vieillissent autour de moi, meurt… Moi ? Je n’ai pas prit une ride. Beau jeune homme dont un simple regard enivre ces dames. Cela fait-il partit de ma condition de monstre ? Ne pas être aimé pour ce que je suis, mais par une jouvence éternelle ?
Quelle dérision, puisque ces désirs charnelles sont incapables de me satisfaire…
Mars 1374 J’ai peur d’aimer de nouveau.
Ce sentiment me terrifie, car les souvenirs refusent de s’effacer, qu’importe le nombre d’années passées… Devrais-je abandonner l’idée de vivre dans des conditions d’Homme ? Comment être accepté de cette espèce si je n’en fais partit… Ne sont-ils pas bien trop fermés d’esprit pour cela ?
Pourtant, cette jeune fille a attiré mon regard… Peut-être devrais-je me décider à me retirer de ce monde…
Septembre 1374 Le sang coule de mon poignet. Goutte par goutte…
Scarification. Elles me permettent d’oublier ces souvenirs, ces sentiments… Vivre simplement cette froide morsure qui se régénère peu à peu… Toute personne observant cette capacité de régénération serait simplement terrifiée par ma nature. Comme tous.
Février 1377 Les années passent…
Mon sang coule, sans que je ne puisse m’empêcher de prendre celui des autres.
Survivre ainsi est la seule solution pour une créature de mon espèce, sans quoi je ne ferais que nuire un peu plus autour de moi…
J’ai l’impression d’être observé depuis quelques jours… La folie m’a-t-elle rattrapée ? Où l’obscurité vient-elle finalement à moi, au travers de ce regard sanguin qui me fixe depuis le coin de ma chambre…
Août 1466Cela fait-il aussi longtemps que cela qu’il m’a prit sous son aile ?
Ce Vampire… Sans lui, je serais toujours cet agneau innocent essayant de se fondre dans la masse. Je lui dois beaucoup, et avant tout, de m’avoir prouvé que je n’étais pas seul.
Combat, magie, philosophie… Chercher à devenir un humain n’est qu’une douce illusion. Nous n’en serons jamais, et nous devons nous contenter de notre condition.
Il m’a aussi apprit a contrôler bien mieux ma soif de sang… Et je me rends compte au fil du temps qu’il déteint peu à peu sur moi. Mais je n’ai pas à m’en plaindre…
Avril 1524 Ils l’ont fait décapiter. Sa tête, tranchée nette, alors que son apport en sang était bien trop insuffisant pour qu’il puisse tenter de se défendre… Me voilà de nouveau seul, abandonné… Quand est-ce que la mort viendra-t-elle me chercher à mon tour ?
Octobre 1526 J’ai repensé à ce que mon Vampire avait pu m’enseigner. La bataille des différentes espèces, humains ou non… Ne m’y a-t-il pas plongé sans même que je m’en rende compte ? Cependant, je n’ai besoin de ne rejoindre aucun camp. Je suis seul, et le resterait. Obéir ? Quelle plaisanterie. S’il y a bien une chose que j’ai retenu de ce siècle passé avec un de mes semblables, c’est que l’honneur d’un Vampire noble n’est pas chose à bafouer.
Juin 1613 La guerre semble éternelle, et répandue dans chaque partie du monde.
En un siècle, je n’ai trouvé lieux sans traces de race inhumaine et passive. Faut-il préciser que, par mon appartenance aux ombres, je suis haït de ses pathétiques angelo ?
Il semble que les préjugé soit nombreux, et que les êtres qui, comme moi, n’appartiennent pas au peuple des Hommes soient au moins tout aussi fermé d’esprit qu’eux pour la plupart.
Quel monde pitoyable…
Décembre 1617 Le temps s’écoule, le sablier se tourne et retourne sans fin dans le sombre cercle vicieux de ceux que les Hommes nomment vie.
La mort et le sang ne sont que des notions éphémères pour celui qui peut vivre hors du court du temps, se laissant flotter sur son flot continu sans y être emporté. Seule la souffrance reste.
Plus le temps passe, plus mes émotions deviennent fades. J’enferme peu à peu chacun de mes ressentis dans une parfaite illusion d’indifférence… Suis-je simplement dénudé de cœur ? Cela semble possible. Mais je me contenterais de dire qu’après avoir vécu tellement d’années, vivre tel un être sans cœur est le meilleur des choix pour moi.
Mars 1648 La solitude me tient encore et toujours compagnie, alors que je semble être devenu un bien morne personnage. Et pourtant, cette attirance née part ma condition de Vampire refuse de me quitter, m’empêchant de devenir ombre dans la nuit. Folie, démence et souffrance sont encore présentes en moi, se mêlant à l’acre doux du sang qui traverse mes lèvres, telle une réminiscence. Pourtant, là où se trouvait un être perdu et instable se trouve aujourd’hui un être froid, sans cœur et pourtant, Ô combien torturé sans qu’il ne le montre…
N’est-ce pas mieux ainsi ?
Juillet 1649 Les tentions sont toujours aussi grandes entre les différents groupes.
Tout aussi pathétique soient-ils, leurs disputes incessante m’amuse, alors que le sang qui coule de leur plaie excite mes sens, mon envie de sentir la mort rôder à mes côtés.
Ai-je sombré aussi loin ? J’en ai bien peur. Mais il est trop tard pour remonter à la lumière.
Là où les Vampires se prétendent ombre, je suis les Ténèbres elles même…
Janvier 1683Les années passent sans fin… Mon objectif dans cette bataille ? Je me contente de prendre mon propre partit, et de vivre en attendant de faire surface à mon tour. Mes objectifs éclateront bien assez tôt au grand jour. Attendre un peu plus ou un peu moins ne me fait ni chaud ni froid. Je me demande… Ma soif de sang sera-t-elle étanchée dans cette bataille incessante ?
Novembre 1736 L’art de se battre et survivre a beau être devenu monnaie courante depuis des années pour la créature de la nuit que je suis, je ne peux que constater que chaque bataille ne comble qu’un peu plus mes lacunes, renforçant mes capacités. Naître avec des capacités à beau présenté un réel avantage, n’a de force que celui qui est capable de survivre sans se reposer sur ce qu’il possède déjà, mais qui obtient plus. C’est en suivant cette idée que je continue d’ailleurs à me battre, sans pour autant dévoiler la totalité de mes capacités lorsque ceci n’est pas nécessaire.
Quelle serait l’intérêt de se battre jusqu’à son dernier souffle contre un adversaire qui n’en vaut pas la peine ? Non, seule une personne capable de me faire frémir d’envie, de me faire sentir les doux bras de la mort s’enlacer autour de moi et me faire découvrir les joies du sang vaut la peine que je daigne me jeter corps et âme dans ce qu’on pourrait comparer à un bain de sang…
Avril 1829 L’Angleterre… Une terre que j’affectionne tout particulièrement. Peut-être parce qu’il s’agit des lieux même où sont nés les Vampires dans l’esprit des Hommes ? Qu’ils sont naïfs… Pensent-ils vraiment que de telles créatures peuvent simplement sortir de l’esprit de leur semblable ? Ceux qui sont à l’origine du mythe ne sont que des victimes de buveurs de sang, incompris dans ce monde pitoyable.
Je pense – contrairement à mes habitudes – prendre le temps d’explorer ce pays avant de le quitter. Tourisme ? Loin de moi cette idée. Comme je vous l’ais dit, j’affectionne sans réelle raison cette zone…
Septembre 1900Un nouveau siècle. Encore. Combien cela en fait-il déjà ? Trop pour que je n’y accorde quelconque importance, dans tout les cas…
Cette fois-ci, le parcoure pas à pas l’orient, me perdant dans ces zones plus arides que l’Angleterre où j’avais élu domicile… Le climat gris et humide du Royaume Uni me manque d’ailleurs, cependant, il était plus que temps que je me décide à repartir. Les années s’écoulent, encore et toujours… J’en suis presque las.
Avril 1994 L’approche d’un nouveau millénaire… Quel événement banal. Je me demande pourtant toujours si j’ai à présent plus de mille ans… Je n’ai jamais connu mon année de naissance. Bien qu’elle n’ait aucun intérêt, il s’agit d’une de ses pauvres questions existentielles qui hantent souvent les humains.
Les Hommes ont bien changés au fil des années… Où va le monde, comme diraient certains.
Je me contenterais de répondre que l’humanité court à sa perte sans la moindre réflexion, mais ceci, chacun de ces humains égoïstes le sais pertinemment. De plus, l’avenir de ce monde ne m’importe que peu…
Octobre 2007 Le Japon. Voilà où mes pas m’ont finalement conduits.
Une paix fragile et éphémère semble s’être mise en place… Pour combien de temps ? Cela reste à déterminer.
Celui qui se prétend chef des Vampires semble avoir en idée d’ouvrir un pensionnat dans le Nord du pays. Loin de lui prêter allégeance puisque seul mon propre intérêt m’importe, je pense tout de même me pencher sur cette histoire…
Juillet 2010 La rentrée scolaire approche, alors que j’ai officiellement obtenu un post de professeur remplaçant dans les arts de combats et défense, dans ce fameux pensionnat. Amusant, oui, puisque ce post est loin de trop m’impliquer, tout en m’offrant assez de liberté pour surveiller le déroulement de tout ceci…
Cette bataille est loin d’être terminée. Au contraire, elle va bientôt prendre… Un tout nouveau tournant. Et le sang serra versé en conséquence…
Autre:• A vous!Prénom:Sexe: Boy ♫
Âge: ... Obligé obligé ? On peut pas mentir ou...? 15' u,u
Niveau de Rp: Moyen
Comment avez vous connu le forum?: On m'a supplié de venir 8D *SBAAAF* Hem...
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Dim 31 Jan - 5:23
